Les Echos, 05/12/17
“La SFAF (Société Française des Analystes Financiers) change de président. Thierry Giami, ancien conseiller du gouvernement et de la CDC , a été élu lundi soir, à la tête de cette association française, acteur majeur de la place de Paris depuis 50 ans.
La SFAF qui regroupe 1449 membres, des spécialistes de l’analyse financière et de l’investissement en valeurs mobilières, oeuvre à l’amélioration des techniques de l’information financière via les travaux des commissions et groupes sectoriels, et à la formation des professionnels de la finance via son centre de formation. Elle accompagne aussi les émetteurs dans l’organisation de leur communication financière.
Thierry Giami succède à Jean-Baptiste Bellon, en poste depuis décembre 2014. Cet ancien directeur général adjoint de Groupama est bien connu des marchés financiers. En 2011, il a co-écrit avec Gérard Rameix, à la tête de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) jusqu’en juillet 2017, un rapport sur le financement des PME-ETI par les marchés financiers, promouvant une plate-forme dédiée aux PME-ETI. A partir de 2012, il a conçu, placé et supervisé, pour la CDC, de nouveaux véhicules financiers pour les entreprises , les premiers fonds actions cotées réservés aux petites valeurs NOVA, les premiers fonds de prêts obligataires à l’économie NOVO.”
L’AGEFI, 04/10/17
“Le président du Medef, Pierre Gattaz, a annoncé ce mardi l’ouverture de Medef accélérateur d’investissement, une plate-forme de financement en ligne destinée au financement des PME en région. Pierre Gattaz vise, pour les trois années à venir, «500 millions d’euros de financement pour 500 entreprises», et, plus précisément «10 entreprises par département». Ceci ne serait qu’une «première étape».
L’objectif est de renforcer les fonds propres des PME ou d’allonger la durée de leur endettement. Les PME «ont besoin de trouver des ressources de longue durée comme des fonds propres et prêts obligataires (qui sont remboursables à la fin de la durée du prêt) dans des conditions qui ne soient pas trop coûteuses», affirme Pierre Gattaz. Le patron des patrons suggère que la disparition de nombreuses PME françaises, incapables d’accéder au statut d’ETI, tient notamment aux difficultés de financement. «Sur les 20 concurrents français d’origine de Radiall (l’entreprise qu’il préside), il en reste 3, tandis que les 20 concurrents allemands ont pu croître et prospérer» affirme-t-il. Il s’agit aussi de former les patrons de PME à la finance, ce qui sera fait avec le soutien des conseillers locaux de Bpifrance.
Selon Thierry Giami, créateur des fonds Novo et Novi pour la Caisse des dépôts et architecte de cette nouvelle plateforme, «une dizaine de fonds sont référencés», qui viendront financer les besoins des PME. «La capacité de financement atteint déjà 1 milliard d’euros», annonce-t-il. Pierre Gattaz précise cependant que cette plate-forme, au statut d’association, créée en partenariat avec la FBF, l’ANIA, Bpifrance, la Banque européenne d’investissement (BEI), BNP Paribas, Siparex, Idinvest, Tikehau, Lendix…. est ouverte à tous les investisseurs institutionnels. Bpifrance et la BEI apporteront des garanties.”
Les Echos, le 21/02/17
“Arrivé à maturité, le compartiment de l’Euro PP pourrait devenir moins rentable pour les investisseurs. En revanche, il devrait être de plus en plus sûr. Le marché de l’Euro PP choisit ainsi la voie de la solidité pour poursuivre son développement au service de l’économie.
Vu de l’entreprise, la valeur ajoutée d’un financement Euro PP est depuis plusieurs mois en question, au regard de la compétitivité du financement bancaire et du « Schuldschein “. Le marché de l’Euro PP a nettement reculé en 2016, à 5,2 milliards d’euros (-39 %), pour 80 opérations (-26 %).
En dépit de cette forte concurrence sur les opérations, l’optimisme des gérants ne faiblit pas. Ils le savent : la normalisation progressive du crédit bancaire – en volume et en prix – et l’arrivée à échéance des premières opérations initiées sur l’Euro PP promettent d’animer le marché cette année. Dans ce contexte, les prêteurs entendent bien maintenir leurs exigences en matière de documentation, quitte à se montrer plus agressifs sur les prix. L’objectif ? A minima, introduire des « covenants ” et encadrer la subordination, dans un alignement avec les termes des principales lignes bancaires de l’emprunteur.
Cette volonté de se protéger paraît d’autant plus légitime que le marché vient de connaître son premier accident industriel avec le défaut d’Agripole, holding de financement de la Financière Turenne Lafayette (Madrange, William Saurin, etc.), qui avait émis 80 millions d’euros d’obligations notamment auprès du fonds de place Novo 1. Si la nature frauduleuse du dossier absout les gérants de leur responsabilité, ces derniers ont désormais à coeur de ne pas laisser le marché se construire à leur détriment, sur des structures trop flexibles ou trop écartées des cadres contractuels bancaires.
Au-delà de ces péripéties, le basculement du financement de l’économie des banques vers les investisseurs institutionnels reste une tendance de fond. Pour prendre le relais, la gestion collective doit renforcer son expertise et créer de nouveaux fonds, à l’image de Thierry Giami, qui se lance dans l’aventure entrepreneuriale avec Nove im.”
L’Argus de l’assurance, 28/10/16
“Thierry Giami, conseiller de la direction de la Caisse des dépôts et président de l’Observatoire du financement des entreprises par le marché, quitte la Caisse des dépôts. Ce spécialiste du financement des entreprises qui a porté les projets de fonds Novo, Novi et Nova, se lance dans l’aventure de l’entreprenariat en décidant de créer la société « NOVE im » qui poursuivra 3 objectifs : conseiller les investisseurs, sociétés de gestion d’actifs, etc ; créer des fonds de financement de l’économie mais aussi structurer le marché du financement privé.”
Investment & Pensions Europe, Mai 2016
“One powerful idea within the NOVO and NOVI fund series (after NOVA fund, which was geared to private equity only), is that they were designed and overseen by a club of institutional investors gathered by Thierry Giami, adviser to CDC’s executive committee. Instead of having funds designed by asset managers who then go after investors, NOVO and NOVI were designed by investors who went after asset managers for mandates.
NOVO was launched in November 2013 by CDC and 23 other institutional investors, gathering €1.015bn. As of March 2016, all the money had been lent to 45 small and mid-sized enterprises. “As it is compulsory for such funds to invest all their money within three years, NOVO is still allowed to finance new loans until November 2016,” says Giami. “So it opened a last tranche of capital-raising to its investors in the first quarter, collecting €300m of new money, which it will have invested before the end of November.”
In the meantime, the NOVI fund was launched in spring 2015 by CDC and 22 other institutional investors, to invest in smaller French enterprises equity and loans. At its close to new assets in July 2015, it had raised up to €580m.”
Investment & Pensions Europe, Mai 2015
“The Novi fund has received backing from 23 institutional investors committing an initial €535m. They include 19 insurance companies – among them Generali, Crédit Agricole’s Predica and AG2R La Mondiale – as well as the retirement schemes ERAFP, CAVP and FRR, alongside the Caisse des Dépôts (CDC), which designed and initiated this fund and its Novo (SME debt) and Nova (SME equity) counterparts.
Institutional investors have committed €20m on average within a range of €5m for the smallest to €100m for the largest, FRR. Other investors may also commit to this initiative to improve SME financing, including the European Investment Bank via its operational arm, the European Investment Fund.
Novi explictedly targets smaller companies rather than mid-cap firms. “Our goal with Novi is to invest in companies with sales in the range of €30m to €200m, whereas Novo funds’ loan beneficiaries have an average €400m in sales,” explains Thierry Giami, adviser to CDC’s executive committee and president of the French Corporate Capital Market Observatory. These companies must be domiciled in France, and preferably operate in one of 34 focus activities identified as government priorities – from renewable energy to Big Data and cloud computing.”